mercredi 25 avril 2012

#2 Agences : un positionnement à construire


Les agences de communication événementielle évoluent donc dans un environnement compliqué (voir ici), accentué par la période économiquement tendue que toute l’économie traverse. 
En plus de cela, #2 l'attitude des donneurs d’ordres ne facilite pas non plus leur structuration. Pour commencer, rappelons quand même que de leur comportement et de leurs arbitrages en matière de dépenses de communication dépendra en partie l’avenir du métier. Pour avoir une idée, il suffit d’observer les clients matures en termes événementiels. Traditionnellement, les constructeurs automobiles, les laboratoires pharmaceutiques et les maisons de luxe et de cosmétiques sont considérés comme des bons indicateurs.

mardi 24 avril 2012

#1 Agences : un positionnement à construire

Après l’introduction (retrouvez-la ici) qui pose les problématiques, place à la première des quatre parties :
#1 Dans quel environnement évoluent les agences ?
Pour se projeter dans l’avenir, commençons par jeter un petit coup d’œil derrière nous, puis par analyser le présent. En France, la quasi-totalité des agences de communication événementielle est née, soit de la production sous-traitée par les agences de publicité, soit du monde de la fête (spectacles, soirées étudiantes, monde de la nuit…). Beaucoup de dirigeants d’agences viennent donc du terrain, peu sont sortis des mêmes écoles que les donneurs d’ordres en entreprise. Leurs collaborateurs non plus, d’ailleurs. Je pense que cette réalité a une incidence sur le relationnel avec les clients et ne favorise pas les agences dans l’élargissement de leur offre. Aujourd’hui, alors que la production et la logistique sont des activités totalement maîtrisées, l’offre conseil, réflexion, stratégie échappe encore aux agences de communication événementielle.

lundi 23 avril 2012

Agences : un positionnement à construire #introduction


L'événement, tel que j’ai tenté de le définir (voir ici), est devenu un mode de communication, voire de management, très tendance. Les organisations ont, je crois, compris que la rencontre avec leurs publics, internes comme externes, et une nécessité vitale pour développer leur business. Reste la mise en scène de cette rencontre, véritable enjeu pour améliorer notoriété ou image, augmenter les ventes ou motiver les hommes. Les annonceurs doivent donc chercher à faire vivre à leurs cibles un moment « extra-ordinaire », une expérience exceptionnelle à laquelle chacun ne pourrait prétendre.

Les agences ont un rôle fort à jouer
Dans ces quêtes d’exceptionnel, les agences, qu’on qualifie encore aujourd’hui de communication événementielle, ont un formidable rôle à jouer. Si elles font un effort clair de positionnement...

vendredi 20 avril 2012

Mais qu’est-ce donc qu’un événement ?


J’aurais peut-être dû ouvrir ce blog en commençant par apporter ma contribution à un débat impossible et sans fin qui, depuis des lustres, agite le landernau de la communication : la définition d’un événement. Dernière tentative en date, le forum « Qu’est-ce qu’un événement ? » qui s’est déroulé au Salon Bedouk, en février dernier, avec, tenez-vous bien, deux éminences grises du marché : Frédéric Bedin (Le Public Système) et Gad Weil (La Fonderie). Allez, comme les plus grands s’excitent les méninges sur le sujet, je me prête aussi au jeu, mais en toute modestie…

jeudi 19 avril 2012

La révolution structurelle des lieux

Le Pavillon Cambon Capucines, géré
par le traiteur Potel & Chabot
En 10 ans, l’offre réceptive en France s’est considérablement structurée. D’abord, le nombre d’espaces dédiés à l’accueil de séminaires et d’événements a augmenté. Il n’y a malheureusement pas de statistiques pour le confirmer, mais les organisateurs reconnaissent l’élargissement de l’éventail. Ensuite, le standard de qualité s’est élevé avec l’exigence accrue des donneurs d’ordres et la nécessité d’émerger dans un marché dont l’offre grandit, mais dont la demande stagne. Enfin, et c’est sur ce point que je souhaite insister, la gestion de ces lieux a subi une profonde révolution.

mercredi 18 avril 2012

L'éco-responsabilité n'existe pas


C’est sûr, les déclarations d’intention sur le développement durable (DD) et la responsabilité sociétale de l’entreprise (RSE) ne manquent pas sur le marché Event & Meeting. Du côté des donneurs d’ordres, 59% disent tenir compte de ces questions (étude annuelle 2012 Bedouk/Coach Omnium). Chez les opérateurs, le collectif Éco-événement, composé des 7 principales associations de la filière, s’engage à promouvoir, depuis quelques années, une démarche éco-responsable et des événements éco-conçus.
Sur le terrain, la situation n’est pas aussi glorieuse et n’indique aucun signe positif.

mardi 17 avril 2012

Le retour réjouissant de l’événement de rue


L’espace public extérieur comme lieu d’événements… Jean-Luc Mélenchon et sa (re)prise de la Bastille, Nicolas Sarkozy sur la place de la Concorde ou François Hollande à Vincennes sont les derniers promoteurs en date de l’événement de rue. À titre personnel, je me réjouis du succès populaire de ces manifestations, indépendamment de toute considération politique ou de toute polémique sur la participation.

lundi 16 avril 2012

Les acheteurs peinent avec l’événementiel

Les séminaires et les événements échappent encore largement aux fourches caudines des acheteurs. Rares sont les entreprises qui maîtrisent assez le marché pour élaborer une vraie stratégie d’achats. J’observe en plus, chez celles qui s’y intéressent et investissent du temps, un certain renoncement. Alors que les enjeux sont très loin d’être négligeables, compte tenu des budgets mis en œuvre.

vendredi 13 avril 2012

Vers l'externalisation de la fonction "chef de projets"

J'observe que le chef de projets, collaborateur salarié d'une agence événementielle, est en voie de disparition. La fonction subit, avec la période économiquement tendue que nous traversons, de profondes modifications. Beaucoup d'agences événementielles ont réduit la voilure devant l'incertitude du business, une donnée inhérente au marché, mais qui s'est amplifiée ces derniers temps. Et les premières victimes ont été les chefs de projets, dont le nombre a, selon moi, considérablement diminué en tant que collaborateurs en CDI.

jeudi 12 avril 2012

Provence Côte d'Azur Events ignore Cannes

La campagne de promotion de Provence Côte d'Azur Events révèle une carte du tourisme d'affaires régional tout à fait étonnante. Cannes a disparu du littoral azuréen... Comment, quand on s'appelle Provence Côte d'Azur Events, peut-on ignorer la ville qui, après Paris, accueille le plus de congrès en France ? Pourquoi ne pas simplement mentionner une ville dont le tourisme d'affaires génère tout de même 900 millions d'euros par an à l'économie du territoire ?